25 mars 2008

Pas d'alternative à la Victoire (6)




6. Une seule solution : la victoire !

6.1. Pas de substitut possible à la victoire

Atteindre notre objectif exige que nous soyons confiants dans nos positions, certains de nos propre droiture et de notre franchise dans notre attachement à la liberté et à la défense des droits individuels. Dissimuler la vérité derrière un langage prétendument "prudent" conçu pour dissimuler nos intentions ne serait d'aucune utilité contre une idéologie directive comme l'islam. Nous ne pouvons pas jouer au jeu de taqiyya des totalitaires islamiques. Nous devons affirmer notre objectif final, ouvertement et clairement: nous devons définir les principes et les moyens d'y parvenir, et nous devons devenir des personnes intègres – des gens qui agissent dans le respect de leurs valeurs et de leurs convictions. Il n'y a pas de substitut possible à l'intégrité, et cela signifie qu’il n’y a aucun substitut à [la recherche de] la victoire.

Il fut un temps où cela était clairement compris en Amérique. En 1945, les américains savaient qu'il y avait véritablement « aucun substitut à la victoire », comme le général MacArthur l’avait clairement dit dans son discours d'adieu au Congrès. En 1945, les Américains connaissaient aussi le sens du mot «victoire». Ce n’est pas un simple mot, vide de contenu. Il désigne une tâche bien spécifique, exercée dans un but précis. Dire que notre but aujourd'hui est de « parvenir à la victoire » peut être aussi vide et vain comme de presser un étudiant collège à «bien faire», ou d’exhorter un homme d'affaires « à "réussir." » Qu'est-ce qui constitue "bien faire"? Qu'est-ce que le "succès" ? Comment saurons-nous quand nous avons atteint la « victoire » ? La question est : qu'est-ce que c'est que nous avons vraiment besoin d’obtenir de l'ennemi ?

6.2. Ce que nous devons exiger de l'ennemi : "La capitulation complète et inconditionnelle ! "

L'Histoire nous offre un autre exemple. Les paroles proclamées par Franklin Delano Roosevelt, qui définit les termes de la victoire, termes auxquels il se tiendra de manière intransigeante pendant plus de deux ans, comme “Unconditional Surrender ”, c’est-à-dire :
« la reddition inconditionnelle [de l’ennemi]. Apporter une paix à long terme dans le monde, dit FDR, comporte une formule simple, qui est de placer l’objectif de cette guerre en termes de reddition inconditionnelle. »

Reddition inconditionnelle ne signifiait pas la destruction de la population, japonaise, mais signifiait
la destruction d'une philosophie. . . une philosophie fondée sur la conquête et de domination des autres peuples.

En d'autres termes, poursuit FDR :

« Nous avons appris que si nous n’arrachons pas les crocs des animaux prédateurs du monde, ils vont se multiplier et croître en force. . . [Ils] doivent être désarmés et gardés désarmés, et ils doivent renoncer à leur philosophie qui a causé tant de souffrances au monde. » 14

Le terme “Reddition inconditionelle ” a été étroitement lié à la guerre de Sécession . Le général Ulysses S. Grant, a exigé de son adversaire sudiste à Fort Donelson, dans le Kentucky qu’il se rende, sans « aucune condition autre que la capitulation inconditionnelle et immédiate ». Par cette victoire, Grant était considéré comme un héros, le héros de l’ “Unconditional Surrender”. Pour les Américains de l'époque, “U. S. ” était à la fois synonyme de “Ulysses S. Grant”, de “United States”, et de “Unconditional Surrender” . Les américains n’exigeaient rien de moins que la victoire, et comprenaient celle-ci comme synonyme du maintient de leur propre identité en tant que nation.

C'est ce que nous devons retrouver aujourd'hui : le sens de nous-mêmes en tant que droit d’agir victorieusement sur un ennemi méchant et vicieux. Nous devons exiger la reddition inconditionnelle de l'État islamique d’Iran, et de tout autre état totalitaire islamique sur terre – pour légitimer les lois humaines, les lois qui protègent les droits individuels.

Chaque membre du clergé islamique doit renoncer à l'objectif d'inciter son auditoire au djihad, il doit proclamer ouvertement, haut et fort, son rejet de la loi islamique, il doit préciser son intention de vivre selon les lois de l'homme en conformité avec les exigences de la vie de l'homme sur terre. Chaque intellectuel musulman doit dénoncer l'État islamique comme une aberration et une monstruosité, comme étant contraire aux exigences de la vie sur terre.

La destruction immédiate, personnelle doit être la seule alternative.
S'il est vrai que la majorité des populations du Moyen-Orient veulent une vie décente et libre pour eux-mêmes – comme la toute grande majorité des Japonais le souhaita après août 1945 – alors, ils se réjouiront de l'extirpation des totalitaires islamiques de leurs rangs. Ils apprécieront la liberté de pouvoir prendre leurs propres décisions sur leur propre vie. Ils réagiront comme l’ont fait les japonais – en choisissant un gouvernement constitutionnel qui renonce à la guerre, en purgeant la religion d'état des écoles, en extirpant le militarisme dans les médias, et en construisant des sociétés plutôt que de pratiquer le culte du suicide. Mais s'ils ne le font pas, la reddition inconditionnelle du totalitarisme islamique doivent être imposée pour signifier sa défaite politique: il n'y aura pas de négociations sur la place de l'islam dans le gouvernement, car il n'a pas sa place dans un tel endroit.



We can do it !

6.3. Nous pouvons le faire !

Les américains, et tous les amoureux de la civilisation doivent bien réaliser une chose : ceci, nous pouvons le faire ! Ce n'est pas un idéal platonicien, bon en théorie, mais irréalisable en pratique. Nous américains, pouvons – et devons – rétablir notre intégrité en ré-unissant nos idéaux et nos actions. L'Histoire est ici de notre côté.

En termes relatifs, les forces physiquement présentes face à l'Amérique et ses alliés en 1941 étaient beaucoup plus redoutables que celles auxquelles nous sommes confrontées aujourd'hui, et l'Amérique d’alors était beaucoup plus faible militairement. De nos jours, la supériorité technologique et industrielle des États-Unis sur le Moyen-Orient est stupéfiante. Les guerriers islamiques peut tirer avec un AK-47, mais ils ne peuvent pas en construire un ; toutes les armes détenues par les pays islamiques viennent de l'extérieur de ces pays. Ils sont pathétiquement faibles, l'armée américaine a mis fin au régime de Saddam Hussein en trois semaines, alors que l'Iran n’y est pas parvenu à les battre au terme de huit années de guerre. Notre immense avantage matériel ne serait toutefois d'aucune utilité si nous n'avons pas la volonté de lâcher une bombe – ou si nous utilisons nos forces en faveur de nos ennemis.

Mais comme c'était le cas pour l'Allemagne et le Japon dans les années 1930, nous connaissons la même situation aujourd’hui : la puissance des islamistes totalitaires grandit chaque jour que nous attendons. L'équilibre stratégique se déplacera – les totalitaires islamiques auront la capacité ainsi que la volonté d'aboutir à l'apocalypse nucléaire qu'ils désirent si profondément – si l'Iran acquiert des bombes nucléaires. Il n’y a aucune forme de bonté à attendre, en sachant que notre réponse devra être encore plus meurtrière après un nuage en forme de champignon se lève sur le sol américain. Attendre, à la lumière de ces connaissances, serait irrationnel – criminellement irrationnel.

La nécessité de comprendre la gravité de la situation actuelle – et notre capacité à prévenir une catastrophe – est devenue particulièrement urgente aujourd’hui. Il est évident que la défaite des Républicains aux élections de mi-mandat en 2006 a été un rejet de la politique du président Bush dans cette guerre. Mais il est plus important de comprendre que le président Bush n'avait pas monté une stratégie offensive, et qu'une stratégie offensive n'est pas la raison pour laquelle des troupes américaines sont en train de mourir en Irak. Il n'y a eu aucune [stratégie de] conduite vers la victoire, seule une chaîne d’accidents et un découragement progressif de la population américaine. Par conséquent, notre principal ennemi a été renforcé et a permis d'aborder le monde entier comme un chef de file à quelques pâtés de maisons de Ground Zero à New York. (Imaginez Hitler ayant obtenu un tel privilège.) La guerre de Bush, basée sur une stratégie de non-guerre, a entraîné une paralysie fonctionnelle causée par notre échec auto-imposé à identifier et à confronter des ennemis ouverts et déclarés.

L’option qui a été répudié de manière démontrable par les actions de l'administration Bush, ce n'est pas la première des options que j'ai présentée, mais la seconde. Ce qui a été essayé et a échoué lamentablement, ce sont les politiques altruistes et pragmatiques d'une administration qui est désespérée d'apparaître rude, autant qu’elle a évité d'être rude. Les démocrates – le parti qui a remporté la Deuxième Guerre mondiale, en larguant deux bombes atomiques – ont ici l'occasion de retrouver une position de stature morale devant le peuple américain. S’ils ne le font pas – s’ils devraient choisir de battre en retraite – alors leur réticences à mettre la valeur de la vie des citoyens américains au-dessus de la vie des ennemis étrangers seront établies clairement, et les démocrates seront considérées comme ni meilleurs, ni plus dotés de principes, ni plus courageux, ni finalement plus américains que les Républicains.

Nos capacités militaires ne sont pas mises en doute aujourd'hui. C’est notre confiance en soi, notre confiance morale qui est en cause. Qu'est-ce qui nous a empêché de nous confronter à l'Iran en 1979, à l'exception d'un manque de confiance dans notre droit moral à le faire, et dans un refus de nous défendre pour nous-mêmes, de prendre en compte notre propre intérêt bien compris ? Si nous avions éliminé le régime iranien en 1979, des milliers d'Américains auraient pu être sauvées, et des tas d’enfants n'auraient pas grandi à travers le monde avec le ‘verset de l'épée’ dans leur esprit comme injonction à donner leur vie pour le jihad.

Considérez le cas japonais et demandez-vous s’il aurait été dans notre intérêt de laisser au pouvoir le régime de 1945, continuant à prêcher un militarisme religieux et la formation de kamikazes. La meilleure chose que les Américains ont fait pour eux-mêmes (et, accessoirement, pour les japonais) était de clouer ce régime au sol.

Il en est de même aujourd'hui :

L'État islamique totalitaire - l'islam totalitaire - doit disparaître.
Et il est de la responsabilité morale de chaque Américain de le demander.



[PRECEDENT] -------------------------- [RESUME]

Notes

14 Ann Armstrong, Unconditional Surrender (New Brunswick: Rutgers University Press, 1961), pp. 12, 18, emphasis added.



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