Pour la notion d'Irénisme , voir : Irénisme et Islam
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Le « Protocole de Charles Enderlin et de France 2 », ce faux grossier, cette imposture médiatique, cette supercherie établissant un nouveau mythe antijuif, celui du "soldat juif tueur d'enfant palestinien", qui s'inscrit dans la continuité directe du mythe du "Juif tueur d'enfants chrétiens" au Moyen-Age, selon l'expression de Pierre-André Taguieff (dans son dernier livre "La Judéophobie des Modernes" paru cette semaine) a donc définitivement vécu !
Et les dernières contorsions de Charles Enderlin et d'Arlette Chabot, qui se pourvoient en Cassation, n'y changeront rien : leurs intimidations judiciaires ont fait long feu, et la crédibilité de France 2, qui a couvert leur imposture, est fortement ébranlée.
La cour suprême d’Israël statuera bientôt sur la requête de Me Nitsana Darshan-Leitner, directrice de Shurat HaDin-Centre juridique d’Israël, demandant le retrait de l’accréditation, par le GPO de France 2 et de Charles Enderlin pour ’’manquements professionnels et falsifications volontaires ayant entraîné des violences’’, les défendeurs soutenant, quant à eux, que ’’l'autorisation de pratiquer le métier de journalisme ne dépend pas de la qualité du travail et de l’honnêteté des professionnels’’ et que le retrait de l’accréditation ne serait possible qu’en cas exceptionnels, telle ’’la diffusion d’informations liées à la sécurité de l’Etat’’. Oui vous avez bien lu : France 2 et Charles Enderlin défendent le droit d'être malhonnête et de fournir un mauvais travail d'information, quels qu'en soient les effets !
A quand une enquête internationale indépendante sur ce qui s'est réellement passé ce 30 septembre 2000, au carrefour de Netsarim, dans la bande de Gaza,
Verra-t'on un jour une condamnation pénale de Charles Enderlin, d'Arlette Chabot, et de France 2 pour incitation à la haine, à la violence, à la suppression du juif, du kafir ?
Naibed,
Par Véronique Chemla pour Guysen International News
Jeudi 22 mai 2008 à 00:20
La Cour d’appel de Paris a relaxé Philippe Karsenty dans l’affaire al-Dura.
Le 21 mai 2008, 11e chambre de la Cour d’appel de Paris a relaxé Philippe Karsenty, directeur de Media-Ratings, poursuivi pour diffamation par France 2 et son correspondant à Jérusalem, Charles Enderlin, pour avoir qualifié de « faux reportage », de « supercherie » et d’« imposture médiatique » les images controversées de « la mort de Mohamed al-Dura » diffusées par France 2 le 30 septembre 2000.
Les intimés - France 2 et Charles Enderlin - se sont pourvus en cassation.
Présents lors des audiences de visionnage des rushes de France 2, ou de plaidoiries, Charles Enderlin et Arlette Chabot brillent ce 21 mai par leur absence. Comme leur autre défenseur, Me Francis Spziner. Tout comme la foule qui s’agglutinait dans le couloir contiguë lors des audiences précédentes. Comme si tout avait été dit, ou vu, ou compris.
Me Patrick Maisonneuve, avocat de Philippe Karsenty, et Me Bénédicte Amblard lisent avec attention la « copie de travail » de l’arrêt, c’est-à-dire l’arrêt avant sa signature par la présidente et la greffière.
Me Patrick Maisonneuve en résume la teneur à la presse : « La Cour d’appel rappelle qu’il y avait un débat sur les images. Elle indique qu’il était légitime de commenter, d’analyser et de critiquer ces images. Au regard de ce débat, Philippe Karsenty, de bonne foi, a exercé librement son droit de critique par rapport face au pouvoir de la presse ». Même en « termes virulents ».
Donc, la critique, l’analyse et l’interrogation des saynètes de guerre de Pallywood sont reconnues légitimes par la Cour d’appel de Paris qui inflige ainsi un désaveu cinglant à la thèse des intimés, professionnels du journalisme arc-boutés sur leur refus indigné de toute interrogation, et exprime des arguments de Sandrine Alimi-Uzan, procureur de la République, dans ses réquisitions de relaxe du prévenu en 2006.
Par Gerard Huber :
Après la récente décision de la 11ème chambre de la Cour d'appel de Paris, une nouvelle péripétie du cauchemar médiatique en quoi consiste l’ « énigme Mohamed Al Dura », est ouverte. Enderlin et France 2 ne manquent pas d'y plonger, puisqu'ils refusent de reconnaître que, de l'investigation de Nahum Shahaf à la critique de Karsenty, en passant par ma contre-expertise, il est légitime de déconstruire l'argument de l'authenticité du meurtre du petit Mohamed, le 30 septembre 2000, à Netzarim, devant la caméra de France 2 et d'elle seule.
Pourtant, depuis bientôt huit ans, c'est le principe de réalité qui est entamé : proclamation d'un meurtre sans balles ni sang, confusion entre un cadavre d'enfant et le corps d'un enfant qui bouge, acceptation qu'un homme criblé de balles puisse, quelques jours plus tard, faire le tour du monde arabe sans manifester la moindre souffrance physique, reconstruction de ce qui est proféré par le caméraman en un oracle qui vaut jugement de réalité, déni du démenti (voire du désaveu) du même caméraman, etc.
Cette fuite devant le traumatisme de la réalité qui a été préalablement remplacée par un cauchemar éveillé est un des phénomènes les plus inquiétants de la morale civilisée dans une société de culture mondialisée comme la nôtre. Ce qui se passe avec l'« énigme Mohamed Al Dura » est, certes, exemplaire, mais ce type de phénomène confusionnel est consubstantiel à la représentation médiatique du monde. Dans ce monde, la réalité n'est jamais spontanée, elle doit correspondre à un scénario. Il y a là une perte de confiance fondamentale dans ce que l'homme, la femme et l'enfant ordinaires ressentent, chaque jour, dans leur propre rapport à l’épreuve de réalité.
Si j’appelle à la constitution d’une commission d'enquête internationale, ce n’est pas seulement pour que la vérité de tous les faits soit établie et que le cauchemar médiatique prenne fin, mais pour renforcer le courage de chacun à se confronter à la déformation traumatique de la réalité.
Extrait de l'éditorial de M. Macina dans l'UPFJ du 22 mai 2008: il faut rester vigilants. Le fait que France 2 et Enderlin aient décidé de se pourvoir en cassation doit nous alerter. Il n'est que trop clair que les (mauvais) perdants de ce procès feront tout ce qui est en leur pouvoir pour faire casser la décision, courageuse et éclairée, de ce tribunal. Ne donnons pas des armes à ceux qui nous insultent, en nous comportant avec arrogance. Notre ligne de conduite doit être celle qui s'est dégagée au fil des années et que le tribunal a évoquée discrètement dans ses attendus: le droit à la libre expression et à la critique ne doit pas être le privilège exclusif de la presse ; et la situation qui prévaut depuis trop longtemps (au point de s'apparenter à une police de la pensée), qui expose à un véritable chantage juridique, voire pénal, les citoyens et les citoyennes qui osent exprimer leur dissentiment avec la version des faits imposée par des médias omnipotents, ou par des entités politiques et/ou associatives, cette situation doit cesser. Internet, en général, et cette affaire, en particulier, ont révélé des talents de débatteurs et de pourfendeurs de procédés inquisitoriaux, sans ces combats légitimes, ces combattants de la liberté seraient restés inconnus. Philippe