29 septembre 2009

L' « islamophobie » est-elle devenue une menace planétaire contre la liberté d'expression

Titre original : Is 'Islamophobia' a Worldwide Free Speech Threat?

Traduction : Naibed.







Jeudi, Septembre 24, 2009


COPENHAGUE, Danemark - La liberté d'expression dans le monde a été un symbole de la civilisation chrétienne, mais aujourd'hui il on est de moins en moins libre de critiquer l'Islam.

Au Danemark, un jeune danois de 15 ans risque la prison pour avoir distribué des tracts avertissant que le pays pourrait devenir un jour une nation musulmane et qu'il pense que c'est une mauvaise chose. Un procureur danois a osé qualifier ces tracts de "discours de haine."

Pourtant, de l'autre côté de l'eau, en Suède, il n'y avait pas de "discours de haine" quand un journal national a fait paraître, il ya quelques semaines, un article calomnieux prétendant que des soldats israéliens prélevaient et vendaient des organes prélevés sur des morts palestiniens. Certains disent que la plainte porte sur le libellé anti-sémite du sang juif, que les Juifs commettent des sacrifices humains sur des non-juifs.

Le gouvernement suédois, qui défendait le journal, a dit que cela relevait ...de la liberté de parole !


Liberté de parole versus discours de haine

Bienvenue en Europe, où nombreux sont ceux qui remarquent que la différence entre liberté de parole et discours de haine est dictée par le politiquement correct gauchiste et la peur de l'islam.

« La liberté d'expression est soumis à des pressions de plus en plus fortes aujourd'hui », a déclaré Lars Hedegaard, chef de la Société Internationale Free Press, à CBN News.

Que la critique porte sur des faits avérés est considéré comme sans aucune importance.

Par exemple, l'islam enseigne que lorsque Mahomet était agé de 52 ans, il a consommé son mariage avec une enfant de 9 ans. Mais quand Susanne Winter, un politicien autrichien, dit que dans le monde d'aujourd'hui Mohammed serait considéré comme un agresseur d'enfant, elle a été considérée comme coupable de propagande haineuse.

Geert Wilders, membre du Parlement néerlandais est en attente de procès au motif d ' «incitation à la haine et la discrimination." » Dans un court métrage réalisé par Geert Wilders sur la violence islamique, "Fitna", il a simplement reproduit les versets violents du Coran lui-même et a complété sa vidéo de sermons radicaux et des photos montrant le terrorisme islamique .

«Il est accusé d'incitation à la haine pour avoir répété dans un film ce que les imams radicaux et les chefs religieux ont déclaré à propos de leurs propres motivations et de leurs convictions », dit Hedegaard. « Eux ne sont pas poursuivis pour propos haineux. Mais lui est poursuivi pour les avoir raporté !».

La censure de la critique de l'islam existe aussi en Amérique.

Un nouveau livre sur la controverse de 2005 sur les caricatures danoises de Mahomet , The Cartoons that Shook the World (les caricatures qui ébranlèrent le monde) ne contient pas de représentation des caricatures de Mahomet. L'éditeur américain Yale University Press a décidé qu'il serait trop offensant pour les musulmans de montrer lesdites caricatures.


Le «collectif» de la voix musulmane dans le monde.

Mais il ya une autre force qui se cache derrière la pression pour censurer les critiques de l'islam - les 56 pays de l'Organisation de la Conférence islamique. Only the United Nations is larger. En tant qu'organisation internationale, seule l'ONU la dépasse en terme d'importance.

« En 2008, l'Organisation de la Conférence islamique a défini un plan sur 10 ans pour la suppression de la liberté d'expression et pour l'introduction de lois permettant d'empêcher les critiques des religions et des textes de l'islam », a expliqué Hedegaard.

L'OCI s'appelle lui-même la voix collective mondiale de la communauté ou de la nation musulmane. Elle a sa propre « déclaration » des « droits de l'homme », appelé la Déclaration du Caire. Ce document stipule que « tous les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration sont soumis à la charia islamique », qui est la stricte loi islamique.

Marshall Sana, un expert islamique au Barnabas Fund, a déclaré que l'OCI « exerce actuellement une influence absolument énorme ». « Cela est devenu tout-à-fait évident ces dernières années, avec ce point numéro 1 à son agenda, qui est la lutte contre l '« islamophobie », comme ils l'appellent, ou encore, de la diffamation de la religion - lire : l'islam », a-t-il ajouté.

L'OCI considère l'islamophobie comme « la pire forme de terrorisme » et une menace pour la paix mondiale.

« L'un des projets de l'OCI a été de développer le concept d '« islamophobie » pour qualifier toute critique de Mahomet, du Coran, des fondements de l'islam, mais maintenant, il est - de plus - couplé avec le racisme », a précisé Sana.


«Diffamation de la religion"

L'Organisation de la conférence islamique est désormais une force majeure au sein de l'Organisation des Nations Unies. Quatre années consécutivement, l'ONU a adopté une résolution non contraignante de l'OCI interdisant la diffamation de la religion.

Les observateurs estiment que le but ultime de l'OCI est d'obtenir de l'ONU une loi criminalisant toute critique ou blasphème de religion, même si Wilders a déclaré que, dans le monde musulman, le respect pour la religion ne va que dans un seul sens [la critique de l'islam].


« Regardez comment les chrétiens sont traités aujourd'hui dans les pays où l'islam est dominant », dit-il. « Essayez d'acheter une Bible en Arabie saoudite. Essayez de visiter une église en Iran. Essayez de faire quoi que ce soit de chrétien dans un pays islamique. Ce sera admis nulle part : il n'y a pas de place pour le chrisitanisme. Ils sont intolérants. »

Certains opposants à Wilders ont comparé ses attaques contre l'islam à hurler au feu dans un théâtre bondé, et disent que ce n'est pas protégé par la liberté de parole. « vous pouvez crier au feu si le théâtre est en feu, si le théatre brûle ! Et, malheureusement, nos sociétés brûlent » a rétorqué Wilders. « La pression à l'islamisation est, malheureusement, devenue très forte ».


Le procès de la Liberté de Parole ?

Les partisans de Wilders soulignent que c'est la liberté d'expression elle-même qui est poursuivie, et que si Wilders perd, ce sera une capitulation définitive, religieuse, politiques et culturele du gouvernement néerlandais face à l'islam. Le cas de Wilders est juste un petit exemple d'un phénomène mondial en plein essor : la censure de tout discours visant à critiquer l'Islam.

Hedegaard a averti les Américains : « Vous feriez mieux de faire attention, car il s'agit d'un cirque itinérant qui va venir également chez vous » .Wilders a approuvé en disant: « Ne pensez pas que cela n'arrivera pas chez vous. Ne croyez pas que ça n'arrivera pas aux Etats-Unis ».

(*) Date originale de diffusion: 11 Septembre 2009.




4 commentaires:

Élisa Naibed a dit…

En complément, lire l'excellent article « droits inhumains » sur le blog Poste De Veille qui en a assuré la traduction en français.

Pour ceux qui veulent aller plus loin, je signale que les articles du N°9 de l'excellentissime revue CONTROVERSES et - notamment - l'excellent dossier consacré au projet de détricotage, par l'OCI (avec la complicité de l'ONU et de la CEE) de nos droits fondamentaux, au nom d'une prétendue « ALLIANCE DES CIVILISATIONS » sont tous en ligne (format PDF).


Vous pourrez y lire (et télécharger), entre autres, le texte de cette fameuse « Déclaration des droits de l’Homme en Islam » ainsi que les excellentes analyses de Malka Marcovich (Du dialogue à l’alliance des civilisations, totalitarisme de demain ?), de Bat Ye’or (Multiculturalisme et alliance des Civilisations), de Jacques Amar (L’alliance des civilisations : une guerre contre soi), de Jean Pierre Bensimon (L’Occident et la politique d’alliance des civilisations), etc... Ne manquez pas aussi la partie L’ARÈNE CULTURELLE qui montre toute la déconstruction culturelle et historique de nos histrions et cultureux en herbe, ou encore LA DIMENSION PSYCHOLOGIQUE avec l'article de Georges Gachnochi (Du déni des conflits à la passion du métissage, une approche psychologique).

Et plein d'autres bons articles, comme dans tous les autres numéros de cette excellente revue.

Bozo a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Ydel a dit…

en effet, la liberté de critiquer est elle en sens unique ?
Quel danger pour les femmes, quel danger pour nous !

Élisa Naibed a dit…

Bien sûr ! Pas de liberté pour les femmes, ça signifie toujours - à plus ou moins brève échéance - pas de liberté pour les hommes non plus !

C'est même la base, le B.A.-BA du féminisme, ...du moins quand ce dernier est authentique (1)


(1) et donc pas cet ersatz de "féminisme" de gauche qui n'est - pratiquement toujours - qu'un ersatz de féminisme, une instrumentalisation et un dévoiement de celui-ci à des fins gramsciennes !