L’inimitable Pat Condell ne pouvait rester indifférent devant le déni de justice que constitue le procès de Geert Wilders, mis en examen pour son film Fitna et ses propos courageux et réalistes sur la nature de l’islam et le processus d’islamisation que subissent les Pays-Bas (à l’instar du reste de l’Europe occidentale). Scandalisé par ce procès inique, le Britannique qui ne goûte pas le politiquement correct le fait savoir haut et fort dans une toute nouvelle vidéo.
Bivouac-ID : Pat Condell réagit au procès de Geert Wilders, la vidéo en version française.
Les juges dévoyés d’Amsterdam
Traduction d’Allahdérive pour Bivouac-ID
Cette semaine, une cour de justice d’Amsterdam est le théâtre du début de ce qui pourrait se révéler le procès du siècle et aussi le forfait du siècle. Nous ne sommes qu’en 2010 et déjà, c’est aux Pays-Bas que revient l’honneur d’ouvrir le bal de la dhimmitude. Par leur insistance à vouloir traîner devant la justice un parlementaire élu qui s’est rendu coupable de les mettre dans l’embarras en disant la vérité (sur l’islam), les autorités néerlandaises confirment leur allégeance à la « religion de paix » de la façon la plus éhontée qu’il nous ait été donné d’observer à ce jour en Europe, c’est dire…
La ferveur idéologique qui sous-tend ce procès est d’une intensité pratiquement religieuse car, ne nous méprenons pas, il s’agit ni plus ni moins d’un procès en hérésie. Etant donné leur incapacité à réfuter les allégations de G. Wilders, les juges ont eu recours à une pitoyable argutie juridique, à peine digne d’un Mugabe ou autre dictateur du même acabit, afin de réduire au silence l’accusé. L’accusation lui reproche de nuire à la cohésion sociale et de tenir des propos de nature à provoquer la colère populaire. Oui, parfois la vérité peut diviser l’opinion et attiser les ressentiments si elle a été réprimée assez longtemps et est devenue suffisamment taboue, comme c’est clairement le cas aux Pays-Bas. Selon ses juges, que Wilders dise ou non la vérité est sans importance, ce qui importe c’est que ce qu’il dit est illégal.
Un système judiciaire qui criminalise la vérité est un système judiciaire gravement malade. Car si on ne peut plus s’abriter derrière la vérité pour se défendre, le droit à la défense cesse d’exister, la loi perd son ancrage et devient susceptible d’être détournée au gré des impératifs politiques du moment. Et cette semaine, l’opportunisme politique s’exerce jusque dans cette cour de justice dévoyée d’Amsterdam, où va se jouer l’avenir même de la justice (en Occident), au mépris du principe de vérité qui est supposé en être la clé de voûte.
Il s’agit là d’une tactique désespérée mise en place par des gens qui ont le dos au mur, et qui sont tellement englués dans leur culpabilité relativiste qu’ils sont devenus incapables d’accepter la vérité, et encore moins de l’affronter. Ils adoptent l’attitude de quelqu’un qui préférerait se trancher la main plutôt que d’être vu en public en train de se gratter le derrière. Et le comble, c’est qu’ils se cramponnent à quelque chose qui n’existe plus. Car la bulle multiculturelle a éclaté depuis longtemps, lorsqu’on a assassiné Pim Fortuyn et Theo Van Gogh, coupables tous deux de crime de liberté d’expression, dans ce qui est supposé être une des démocraties les plus libérales de la planète. C’est à l’occasion de ces meurtres que le peuple néerlandais, et l’Europe toute entière, ont vu le vrai visage du multiculturalisme et en ont compris les conséquences.
Le mot multiculturalisme est bien sympathique en apparence. Il évoque une société aux couleurs multiples et aux facettes culturelles propices à des enrichissements mutuels. Que rêver de mieux ? Mais la réalité n’a rien à voir, et le but recherché est tout autre. S’ils avaient eu l’honnêteté, dès le départ, d’avouer que leur objectif est l’islamisation (des Pays-Bas), on ne les aurait pas laissé faire, et ils le savent bien. Mais les Hollandais commencent à comprendre que tout ce qu’ils récoltent, c’est l’islam. Et c’est pour cette raison que le Parti pour la Liberté caracole en tête des sondages aux Pays-Bas, alors qu’il était pratiquement inexistant il y a quelques années encore. Et c’est pour cela également que la classe dirigeante veut à tout prix mettre hors jeu Geert Wilders avant les prochaines élections, parce qu’elle sait que les opinions qu’il exprime trouvent chez les électeurs un écho tel qu’il est susceptible de changer le cours des choses, de mettre fin au mensonge multiculturaliste, et de rendre aux Hollandais leur patrie. Et c’est pour cela que G. Wilders est traîné devant la justice. J’ai le droit de dire ça ?
Mais, peut-être n’est-ce pas si étonnant qu’on en soit arrivé là. Après tout, aux Pays-Bas, les gens ont pour coutume de s’acharner contre leurs politiciens les plus populaires. N’est-ce pas ce qui a rendu possible l’assassinat de Pim Fortuyn ? Un barjot gauchiste a pris la classe politique et la presse au mot lorsque ces dernières assuraient qu’il constituait une menace pour l’ordre public du fait de sa campagne contre l’islamisation. Et c’est à cause de cela qu’on l’a tué. Après le meurtre - sous le choc - les gens qui, la veille encore, le vouaient aux gémonies se sont soudain déclarés ses meilleurs amis. Comment une chose pareille avait-elle pu se produire ? En réalité, ils savent parfaitement comment cela a pu arriver. Le monde entier sait comment c’est arrivé. Et si ce n’était pas arrivé, le procès de Geert Wilders n’aurait pas lieu aujourd’hui, car l’islam ne serait pas le problème qu’il est devenu, et peut-être qu’Amsterdam serait encore l’une des cités les plus appréciées dans le monde et non pas un endroit où les homosexuels rasent les murs de peur d’être passés à tabac par des bandes de jeunes musulmans.
La classe dirigeante des Pays-Bas a amplement démontré qu’elle est prête à toutes les bassesses, jusqu’à mettre en péril le fondement même de la civilisation occidentale - la liberté d’expression - pour faire allégeance à une idéologie putréfiée, qui n’est pas seulement défunte mais dont le cadavre pue à plein nez. Et nous connaissons tous cette odeur, c’est l’âcre puanteur composite de l’alliance entre le despotisme et la lâcheté, à laquelle, hélas, nous commençons à nous accoutumer. En tout cas, ici en Grande Bretagne, nous la connaissons bien, cela fait 12 ans que nous la respirons.
Et quel scandale il y a un an, lorsque G. Wilders s’est fait refouler à la frontière du Royaume Uni, après que notre gouvernement se fut laissé menacer et intimider par les vociférations d’une poignée d’islamistes, qui avaient pris l’initiative d’essayer d’éradiquer la liberté d’expression dans ce pays libre, et qu’on a laissé faire de peur - mon Dieu, quelle perspective épouvantable ! - de les offenser. Pourquoi donc faudrait-il éviter à tout prix d’offenser les Musulmans ? Qui sont-ils donc pour justifier ce traitement de faveur, des bébés ? Personne n’a cure de nos sentiments à nous, occidentaux, lorsque notre culture est bafouée par un courant totalitaire religieux agressif, ni lorsqu’on nous met en demeure de ne pas protester. Et c’est pour cela que ce procès ne concerne pas que les Pays-Bas, il nous concerne tous.
Les Hollandais jouissent d’une réputation méritée de tolérance et d’ouverture d’esprit. Et ce sont précisément ces qualités qui pourraient être à l’origine du désastre. Cela explique qu’ils sont déjà bien engagés sur le chemin de la dhimmitude multiculturelle, plus que d’autres pays, mais qu’on y prenne garde, c’est une pente qu’empruntent tous les pays occidentaux, et si l’on garde le cap, tous arriveront à la même funeste croisée des chemins, dans une autre cour de justice, dans un autre pays que la Hollande. C’est juste une question de temps.
Seules les sociétés profondément névrosées et malhonnêtes craignent la liberté de parole, et c’est précisément dans ce genre de société que nous vivons actuellement. Partout en Occident, on peut faire le même pitoyable constat : nos gouvernements et les forces de police rampent devant l’islam et détricotent à tout-va nos libertés civiques pour s’adapter à cette religion. Nos médias n’ont même plus le droit de prononcer le mot islam dès qu’il s’agit d’une affaire de terrorisme, alors même qu’islam et terrorisme sont aussi inextricablement liés que des jumeaux siamois. Et dans le même temps, les médias ne se font pas prier pour cataloguer G. Wilders à l’extrême droite, afin de pouvoir le calomnier en toute quiétude, et ils font passer le tout pour du vrai journalisme. Et notre misérable BBC n’échappe pas à la règle, tellement attentive à conserver sa ligne politiquement correcte qu’elle ne s’est même pas donné la peine d’annoncer sur ses ondes ne serait-ce que l’existence même du procès Wilders.
Quiconque n’est pas révolté et rouge de honte face à ce scandale ne mérite simplement pas de vivre dans une société libre. Ce procès a déjà laissé une trace aussi infamante dans l’histoire de la Hollande que le maccarthysme l’a fait dans l’histoire des Etats-Unis, et ça ne fera qu’empirer, parce que les juges malhonnêtes d’Amsterdam, non contents de récuser les témoins auxquels Geert Wilders souhaite faire appel pour assurer sa défense (ndt : 15 témoins récusés sur 18, les 3 témoins restant témoigneront à huis clos), ont délibérément fait coïncider le procès avec la campagne électorale, de sorte qu’il lui sera extrêmement difficile d’attirer l’attention de l’opinion publique sur le sort qui lui est fait.
Cet homme est un héros, pas un criminel, et il est temps que nous nous manifestions tous pour le faire savoir, haut et clair, parce que l’enjeu est trop important pour s’offrir le luxe de rester poli, et parce que l’enjeu est tel que nous n’avons plus le droit d’avoir peur. Le terrorisme intellectuel doit cesser. Les droits que nous avons reçus à la naissance sont délibérément bradés en notre nom, par des gens qui n’en sont pas dépositaires, et qui font que nous sommes sur le point de laisser en héritage à nos enfants et petits-enfants une société dans laquelle nous-mêmes n’aurions jamais souhaité naître. Cela me semble être le comble de l’immoralité et de la lâcheté.
Vous savez, en anglais on parle de “courage hollandais”. En fait, il ne s’agit pas de courage, bien au contraire, il s’agit de la bravoure de l’ivrogne. Nous avons maintenant une nouvelle expression : la « justice hollandaise ». Et celle-là, c’est une parodie de justice. C’est le genre de justice qu’on obtient lorsqu’une overdose de relativisme culturel vous transforme en chiffe molle incapable de réagir.
Honte aux Pays-Bas ! Honte aux médias occidentaux pour leur silence assourdissant face à cette attaque lamentable contre notre liberté la plus essentielle ! Et honte aux juges dévoyés d’Amsterdam !
J’ai oublié quelque chose ? Ah oui, paix ! Ce serait agréable pour tout le monde, n’est-ce pas ?
4 commentaires:
Pat Condell parle d'or. Je me trouve totalement d'accord avec tout ce qu'il dit ici.
Bonjour Elisa Naibed
Nos amis communs et moi cherchons sans succès votre lien sur facebook, et nous nous inquitétons pour vous, suite aux injures et menaces dont vous avez fait l'objet.
Merci de nous rassurer.
Jean Thessalonikos
Merci, Jean
Après le Dar Al-Islam contre le Dar Al-Harb, nous avons maintenant le Dar Al-Islam contre le Dar Al-Facebook! On n'arrête plus le progrès !
(Tiens ? ...ça me donne une idée de titre pour un prochain article !)
Votre soutien et celui de plusieurs utilisateurs de FB m'est précieux. Comme vous le savez, suite à un échange de mails en privé, j'ai demandé la réactivation de mon compte. C'est une question de principe. Je pourrais revenir sur FB avec une autre adresse e-mail (en ayant perdu tous mes textes), mais ce serait céder trop facilement contre cette tendance de ces organismes comme Youtube, Dailymotion, Facebook, ou encore, des serveurs de blogs comme OverBlog ou les blogs du Monde, etc. ..à se coucher devant les ukases des musulmans, et à faire taire le plus faible.
Suite a la lecture de tous les temoignanges de votre blog , je me demande pourquoi personne ne ce revolte vraiment contre toutes ces violations de nos libertees.
le monde occidental serait il devenus aussi lache ?
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