![]() | ISLAM: Femmes voilées et Terroristes sont les deux faces d'une même pièce de monnaie, une pièce de monnaie totalitaire.. |
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A Veiled Threat (The Wall Street Journal, July 3, 2007)
The flip side of radical Islamic totalitarianism. by BRET STEPHENS
Une menace voilée. (The WSJ, 3 juillet 2007)
L'autre aspect du totalitarisme islamique totalitaire
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(Traduction intégrale par Naibed)
Fin octobre de l’année passée, Jack Straw, à l’époque chef de la Chambre des Communes et ancien ministre des affaires étrangères, a déchaîné un tollé en Grande-Bretagne quand il a suggéré que quelque chose allait de travers avec cette tendance croissante, parmi les femmes musulmanes, à porter cette toile qui couvre le visage, un vêtement qui couvre de la tête aux pieds, généralement connu sous le nom de niqab. "Indélicat et surprenant" a reniflé Simon Hughes, président du parti des démocrates libéraux, au sujet des remarques de M. Straw's. "Une doctrine dangereuse," a renchéri Oliver Letwin, du parti des conservateurs. Jack Straw a provoqué une tempête de réactions préjudiciables et une intense division," estime Madeleine Bunting, chroniqueuse dans le Guardian.
Et quelle était cette chose dangereuse, peu délicate, préjudiciable et discriminante que l’honorable membre disait ? Il a dit que le port du voile avait "pour effet de rendre plus difficile l’établissement de bonnes relations entre les deux communautés." Il a dit qu'il "préfèrerait plutôt" que les femmes musulmanes abandonnent entièrement le niqab. Il a dit que "voir les visages des personnes est fondamental dans les rapports entre personnes" et il a demandé aux porteuses de niqab d’enlever leur voile en le rencontrant dans son bureau - une demande à laquelle elles avaient apparemment été heureuses de se conformer. Il a dit qu'il n'avait pas voulu être "prescriptif", que le port du voile était "une question de choix", mais que c’était néanmoins "important de mettre sur table un problème qui se présente de toute façon."
Actuellement six hommes et une femme sont retenues en garde à vue par la police en liaison avec les attentats à la voiture piégée de la semaine dernière, à Londres et à Glasgow. La vitesse avec laquelle les arrestations ont été opérées n'étonne pas : Scotland Yard et le MI5, service de renseignement intérieur de la Grande-Bretagne, sont connus pour garder des fiches sur littéralement des milliers de radicaux musulmans. Mais ce qui est surprenant, c’ est l’incapacité d’une grande partie de l'établissement britannique de faire le lien entre les terroristes du Jihad (jihadis) dans la jeep cherokee et les femmes voilées dans la rue. Les premiers sont traités comme un problème qui concerne la sécurité ; les secondes comme un problème qui concerne les droits civiques. Alors qu’il ne s’agit que les deux faces d’une même pièce de monnaie, une pièce de monnaie totalitaire.
Vu sous un angle étroit, il est facile de se prendre les pieds dans des noeuds en discutant de l'attitude correcte des sociétés occidentales envers le voile. Le libéral dit : les gens doivent généralement être autorisés à s'habiller comme ils le veulent. Mais le libéral ajoute aussi : voiler le visage d’une femme n'est pas simplement une expression de modestie sexuelle, mais aussi une oblitération de son identité publique et par conséquent une violation (même si elle est auto-imposée) de ses droits politiques. Le conservateur dit : si la liberté religieuse est élément fondamental des valeurs occidentales, et donc les droits accordés aux Amish ou aux juifs hassidiques de s'habiller comme ils le font s’applique également aux musulmans ultraconservateurs. Mais le conservateur ajoute également : les sociétés libérales ne peuvent pas permettre des pratiques intolérantes et discriminantes de s'épanouir sous la bannière du multiculturalisme, en particulier si ces pratiques sont souvent imposées par violence.
Pourtant toutes ces considérations manquent l'élément tactique fondamental du niqab. "C’est celui d'imposer une séparation" note un ancien fonctionnaire intérieur français du ministère de l’intérieur qui a aidé à l'ébauche de l'interdiction par son pays en 2004 du couvre-chef religieux dans des écoles publiques et dans les bâtiments du gouvernement. "On le comprend mieux comme une démonstration de force intra-Musulmans, une manière d'intimider leurs propres femmes, une manière d'intimider les infidèles, une manière de se rendre eux-mêmes plus visibles, une manière de s'assurer que personne n’ignore leur vision du monde."
Dans l'Islam radical, la stratégie consiste à avancer selon deux axes : en menant une guerre pour la suprématie à l’intérieur de la communauté musulmane, et en menant une guerre pour la suprématie en dehors.
Il est un peu futile de vouloir spéculer sur ce qui a précisément incité les jihadis à l’action en ce moment particulier : ce pourrait avoir été en réaction à l’anoblissement du romancier Salman Rushdie ; ce pourrait avoir été un adieu au caniche détesté de Bush, Tony Blair; ce pourrait avoir été une invitation au cabinet du premier ministre Gordon Brown – confronté aux opposants à la guerre en l'Irak et à celle d'Israel contre le Hezbollah - de tirer les mêmes leçons que les espagnols ont tirée des attentats à la bombe à Madrid et de retirer leurs forces d'Irak et d'Afghanistan. Quoi qu’il en soit, la motivation profonde est une haine généralisée envers une civilisation qui n’arrive pas à se décider sur quoi dire ou quoi penser à propos du niqab..
Les Islamistes radicaux perdront presque certainement cette dernière guerre: la Grande-Bretagne a près de quatre décennies d'expérience dans la manière de combattre et de défaire, des terroristes autrement plus compétents. Mais le pays a les pieds bien plus fragiles, quand il s’agit de mener la première guerre contre l'Islam radical, la guerre interne.
Considérons le cas de Hizb ut-Tahrir (Parti de libération). Ce dernier est interdit en Allemagne pour antisémitisme et dans la plupart des pays du Moyen-Orient et d'Asie centrale parce qu’il préconise le remplacement des gouvernements existants par un califat islamique, Hizb ut-Tahrir n'a néanmoins aucun lien avéré avec le terrorisme et ne figure pas sur la liste des organisations terroristes établie par le département d'État des États-Unis.
En Grande-Bretagne « il dissémine ses pensées par la discussion avec les masses, des cercles d'étude, des conférences, la distribution de tracts," comme il l’explique sur son site Web, régulièrement mis à jour, hizb.org.uk1. Il ne voit aucune distinction entre l'Islam "politique" et "traditionnel".
Sans surprise, il est au premier rang de l'opposition à limiter l'utilisation du voile. Sans surprise non plus, la réaction du gouvernement britannique face à Hizb ut-Tahrir a été proche d’une paralysie totale. M. Blair a bien essayé de le faire interdire après les bombardements de juillet 2005, mais il a été repoussé par son propre gouvernement, qui ne trouvait aucune base juridique pour justifier cette interdiction et qui craignait que ce mouvement ne radicalise encore d’avantage ses membres. Ce parti (« Parti de Libération » – parti islamiste radical) s’est également facilité la vie en rejoignant les rangs de la coalition « Arrêter la Guerre », qui possède ses propres leviers dans le parti travailliste britannique.
Et c’est ainsi que l'idéologie de l'Islam radical – qui préconise la destruction de l’État d'Israël et de douzaines de gouvernements musulmans, qui justifie le massacre de troupes britanniques en Irak et en Afghanistan au nom d’Allah, qui approuve les buts d'Al Qaeda même si il n'approuve pas explicitement les moyens , et qui utilise le vocabulaire de la liberté pour favoriser un totalitarisme théocratique - prend pied dans la vie politique britannique. Il fait tout ceci ouvertement et librement, parce que la seule menace que le gouvernement semble prendre au sérieux est celle qui accompagne du bruit d'une explosion. Mais il y a des menaces plus graves qui se cachent dans une vue plus large. Pour les voir, M. Brown et tout son gouvernement auraient besoin d’enlever le voile qu’ils ont devant leurs propres yeux.
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J'ai pas vu la vidéo (j'ai pas l'ADSL), mais j'ai parcouru tout le dossier : c'est la première fois que le problème de l'islam est présenté aussi clairement, à ma connaissance, au grand public. Si tout cela est vrai, et cela en a malheureusement tout l'air, vu la qualité et le sérieux de l'argumentation, c'est tout bonnement effarant !
Je comprends mieux à présent comment fonctionne exactement l’Islam, et je mesure maintenant à quel point c’est un piège diabolique, qui enferme les musulmans dans le silence complice, leur impose le mensonge, et les amène à soutenir implicitement, voire explicitement les terroristes ! On comprend mieux pourquoi, alors qu'on les entend s'indigner en grand nombre, dès qu'on ose critiquer leur religion, comme dans l'affaire des caricatures, l'intervention du pape, ou celle de Charlie-Hebdo, par exemple, ils se taisent lorsque leurs coreligionnaires commentent des attentats sanglants, ou des génocides comme au Darfour. Tout comme ils se taisent lorsque le président de l’Iran, qui est un fou furieux qui soutient les terroristes, veut se doter de l’arme nucléaire, au risque d’embraser la région.
Et dire qu'on a laisser entrer en masse de tels individus en Occident pendant des décennies sans se poser de questions. Nos hommes politiques, dirigeants, nos médias ne savaient-ils donc rien ? En France, la majorité d'entre eux font encore toujours comme si l'Islam était une religion de Paix. C'est consternant. Comment renverser cet état de chose avant qu'il ne soit trop tard ? Faut-il leur déclarer la guerre ? Avec un risque d’embrasement et de guerre civile en occident même ? Ou se laisser grignoter sans réagir, et se voir anéantis comme Rome le fut par les Barbares ? C'est effrayant de devoir se poser ce genre de questions !