05 mai 2010

Les (J)Call-girls de JCall





Cette photo en forme de clin d'oeil me fait penser au roman d'Arthur Koestler «les Call-girls», ces intellectuels dont l'occupation principale est de parcourir le monde, de séminaires en congrès. Par analogie, elle me fait aussi penser aux (J)Call-girls, ces intellectuels de la gauche bien-pensante, signataires systématiques de pétitions, qu'il suffit de siffler pour voir accourir.




Je dédie cette photo à Allegra, de « L'Avis sauve à condition d'éclairer». Un chouette titre, pour blog de gauche sioniste (du moins, je croyais), tenu à quatre mains. Un blog dont l'éclairage a pas mal faibli, depuis qu'une des ampoules, Allegra, a signé l'appel de JCall, tandis que son co-blogueur y était opposé. Je formule donc le vœu que notre am-poule retrouve rapidement de quoi éclairer sa lanterne !


Lire aussi, sur le blog Drzz.info :

      7 commentaires:

      elisseievna a dit…

      Voir l'article de Michel Gurfinkiel sur le Jcall et Jstreet : révélations .....

      elisseievna

      Anonyme a dit…

      Jolie photo!

      Accent Grave

      Malowanie Mieszkań a dit…

      Love your blog! I´m following you!

      Anonyme a dit…

      Pourquoi toutes les féministes sont moches ?
      Ça explique au moins leur haine contre les hommes, qui les méprisent, mais tout de même...

      Brrr ce blog féministo-sioniste représente à mes yeux le pus sur la plaie.
      Attention ! Un demi-bouteille de Tequila sur la plaie!

      L'écornifleur de barbarismes a dit…

      Anonyme, c'est ton message qui sent l'incompréhension, l'intolérance, et, peut-être, la haine.

      Les féministes ne sont généralement pas contre les hommes mais contre le machisme et une conception injuste des rapports entre les sexes.

      Je ne partage pas les opinions de Naibed sur plusieurs points mais si je souhaitai protester, ce serait par des arguments, non par des insultes.

      Je pense être de gauche et pourtant j'approuve ses critiques envers une (des) attitudes prétendument gauchistes qui limitent la liberté au nom de la tolérance... Il me semble qu'en effet, une certaine manière d'être de gauche tue ce qu'il a de bien dans cette pensée. Mais au fond, s'identifier à un point sur une ligne politique, n'est-ce pas déjà renoncer à penser par soi-même? Nul n'a le monopole de la vérité. Et en démocratie, on ne s'oppose pas par des insultes.

      comment maigrir a dit…

      Toutes les féministes ne sont pas moches.
      Par contre c'est un combat de femmes de la haute bourgeoisie, pas de toutes les femmes qui, elles, ont toujours travaillé.

      Élisa Naibed a dit…

      Effectivement, merci de le signaler: toutes les féministes ne sont pas moches ! Rompons avec le cliché: je vais sur mes soixante ans, en parait vingt de moins, cela sans le moindre artifice, et celui qui devait être l'amant d'une nuit, et qui était de 18 ans mon cadet est toujours près de moi, sept ans plus tard !

      Pour le reste, il est exact que le féminisme est issu, comme pratiquement tous les mouvements d'émancipation, de la bourgeoisie. Ça ne veut pas dire que cette bourgeoisie était oisive, loin de là !

      On peut penser à Marie Gouze, dite Marie-Olympe (ou Olympe) de Gouges qui avait publié une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne , dans laquelle elle affirmait l’égalité des droits civils et politiques des deux sexes, oubliés par la révolution française. Elle écrivait aussi : « La femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune.»

      Olympe de Gouges dénonçait aussi la montée en puissance de la dictature montagnarde qui se profilait avec avec le trident Danton-Marat-Robespierre, et s'en était prise, notamment, à Marat (un des signataires de la circulaire du 3 septembre 1792 proposant d’étendre les massacres de prisonniers des 2 et 3 septembre 1792 dans toute la France) et à Robespierre, qu'elle soupçonnait de vouloir instaurer la dictature.

      Elle avait ainsi vivement dénoncé les responsables des atrocités des 2 et 3 septembre 1792 : « le sang, même des coupables, versé avec cruauté et profusion, souille éternellement les Révolutions »

      Olympe de Gouges avait vu juste: les montagnards mettront en place un Comité de salut public, allaient bientôt imposer la restriction de toutes les libertés, et instaurer un régime politique fondé sur la Terreur.. Olympe de Gouges, qui n'aura cessé de se battre contre cette pseudo «Révolution (liberticide) des droits de l'homme» (1) sera guillotinée à Paris le 3 novembre 1793.

      Pas mal pour une femme qui, à vous entendre, aurait été oisive, et n'aurait combattu que pour sa caste (celle de la haute bourgeoisie).

      Bref, votre jugement à l'emporte-pièces n'est pas seulement stupide, il est aussi assez ignoble !

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      (1) rappelons aux français que ce qu'ils prennent comme étant «la» révolution des droits de l'homme n'est, en fait, qu'une révolution tardive, qui intervient un siècle après la véritable révolution des droits de l'homme, la Glorieuse Révolution de ...1689 ! qui instaure une monarchie constitutionnelle et parlementaire à la place du gouvernement autocratique des Stuarts. Et qui contrairement à la révolution française (avec ses multiples massacres, son régime de terreur, et son quasi génocide en Vendée), s'effectuera quasi sans effusion de sang. Ainsi qu'une douzaine d'autres révolutions dont, bien sûr, celle des États-Unis. Nulle part on n'a raccourci un roi pour introniser, moins de 18 ans plus tard, un empereur qui allait mettre l'Europe a feu et à sang, et décimer la jeunesse française dans une guerre de conquête qui tournera à la débacle magistrale en Russie, puis à une suite continue de défaites infligées par les européens, et finalement, la raclée de Waterloo qui signe la fin de la France en tant que grande puissance régionale !